Aéroclub Iba Gueye de Dakar

Sortie à Dakhla (Maroc)

C'est à la suite de quelques échanges avec notre ami Mr Mamadou Sy de l'Anacim, que nous avons décidé de sortir du Sénégal en ULM. Avec son aval et les autorisations en poche, nous avons choisi le NORD pour un "trip" en cette période d'hivernage.

15 septembre 2014

Nous voilà partis pour Dakhla avec un stop de re-fuelling à Saint Louis.
Passant ARBEN nous voilà "ON TOP" au FL 055.

Au premier contact avec Nouakchott, notre estimé du travers Ouest de KC ne convient pas au contrôleur et nous sommes autorisés à passer au travers mais à 10 NM à l’ouest.

C’est dans ces moments là que l’on chérit sa machine et que l’on se demande jusqu’où peut nous porter notre finesse de 17 sur le Virus d’Alain par vent plein EST .

A chaque petits ilots du banc d’Arguin nous vérifions les paramètres moteur.

La visibilité est assez médiocre, mais nous sommes quand même heureux de passer les frontières en ULM. Après 5h de vol, 75 litres de Mogas et une vitesse moyenne de 115 Noeuds nous voilà arrivés à bon port.

Nous profitons de ce voyage pour contacter les Grisoul qui devraient rentrer à cette période de France à bord de leur superbe TB 20. Retrouvailles autour d’une bonne bouffe chez Jocelyne : petit resto au bord de la mer.
Pour se fixer un but à notre voyage, nous avons choisi un mini stage de Kitesurf à la carte pour notre arrivée à Dakhla.

Pour notre retour, nous serons bloqués quelques heures à cause des entrées maritimes, un épais brouillard réduit la visibilité à 400m. Ce n’est qu’après 10h TU que nous serons autorisés à mettre en route.

Nous voilà donc repartis vers Dakar et nous décidons de monter en niveau pour éviter le vent de sable de Mauritanie. Atteignant le FL 115 il fait 10° à l’extérieur et c’est bien la première fois que je ferme les écopes d’aération.

Nous passons nos communications avec Canarias puis Noudahibou précédée d’un gentil " Assalamaleykoum" qui nous ouvre les portes du territoire Mauritanien.

Nous passons travers GQNN toujours à 10 Nm mais au FL95 c’est plus rassurant, pour une arrivée Saint Louis, où le très aimable commandant de l’aérodrome nous reçoit .

Un grand merci à tous ceux qui nous ont permis de réaliser ce voyage.
Les choses simples en apparence demandent parfois une lourde charge de travail ( aéronautique et administrative) et un parcours du combattant pour "rester dans les clous".

De bons vols à tous.

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